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LE MUSEE DES BEAUX -ARTS DE LYON
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LE MUSEE DES BEAUX -ARTS DE LYON
Le Musée des Beaux-Arts Lyon Le musée des Beaux-Arts. Passons le porche du Musée des Beaux-Arts pour déboucher sur le jardin où visiteurs et œuvres d’arts se côtoient. Vous pouvez vous reposer ou méditer sous le regard d’Auguste Rodin 1840-1917 et de sa sculpture (l’Ombre ou Adam), ou sous celui du joueur de flûte de (Jean Delorme 1831-1905), ou encore de Carpeaux au travail (Émile Antoine Bourdelle 1861-1929). Passons l’accueil et dirigeons-nous vers la chapelle. Admirons au passage la magnifique « ascension de Christ » (Pietro PERUGIN 1450-1523). Don du Pape Pie VII. Après Quelques marches nous voici à la chapelle où l’on trouve une impressionnante collection de sculptures. Beaucoup d’entre elles sont des œuvres d’artistes lyonnais comme (Joseph CHINARD 1756-1813, Jeanne BARDEY 1872-1954), et bien d’autres artistes comme Auguste RODIN (1840-1917), Jean Pierre CORTOT (1787-1843), Louis BERTOLA (1891-1973). Sortons de la chapelle et empruntons l’escalier d’honneur pour trouver le département des Antiquités. Ce département présente plus de trois millénaires d’histoire, de L’Égypte Ancienne au Bas Empire Romain. Son origine est intimement liée à la création du musée, dont l’une des intentions était de rappeler le prestigieux passé de la capitale des Gaules romaine. Grand amateur d’archéologie le premier conservateur, François ARTAUT (1767-1838), mène une politique d’acquisition, s’intéressant autant aux vestiges gallo-romains qu’à ceux de la terre des pharaons. Ses successeurs poursuivent ce travail pendant tout le XIXème siècle. Jean François CHAMPOLLION (1790-1832) vient à plusieurs reprises au musée des Beaux-Arts rendre visite à son ami François ARTAUT. A chacun de ses séjours lyonnais, l’égyptologue ne manque jamais d’aller examiner les collections égyptiennes du musée. Nous entrons en Égypte : la salle à la lumière tamisée est peuplée de sarcophage, vases canopes, scarabées, ouchebits et amulettes. Nous traversons le royaume des morts comme emportés par la barque céleste, jusqu’aux portes du temple, pour débarquer au milieu des Dieux, des sculptures et des bas-reliefs, ainsi que dans une exposition retraçant la vie des habitants du bord du Nil. Nos pas nous emmènent en Grèce : la Grèce antique. Elle est là qui nous accueille, une offrande à la main majestueuse et souriante : la Korê. La Korê, littéralement « jeune fille » en grec et avec son pendant masculin le Kouros, représentent le type même de la sculpture grecque archaïque. Sur l’acropole d’Athènes, au VIème siècle avant notre ère, ces statues de jeunes gens sont dédiées à la déesse Athéna. La Korê de Lyon est caractéristique de ce type de statues. Droite, majestueuse, la carrure puissante, la jeune fille serre l’offrande d’un oiseau contre son buste. La Korê de Lyon conserve encore bien des mystères que la recherche scientifique tente d’éclaircir aujourd’hui. La Grèce avec ses céramiques nous invite aux voyages En parcourant les salles qui nous mènent au médaillier, nous pouvons admirer l’art religieux avec ses peintures et sculptures de pierre, de bois, d’albâtre (comme ce St Jean Baptiste du XIVème siècle), de calcaire, de grès et de marbre. Le » jugement dernier « en bois de tilleul BIBERACH (Souabe) vers 1520 Tout un art religieux s’offre à vous. Une vaste salle est aussi réservée aux arts de l’Islam. LE MEDAILLIER Avec plus de 50 OOO monnaies, médailles et sceaux, le musée des Beaux-Arts représente la deuxième collection numismatique de France après celle du cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale de France à Paris. Les premières séries ont été réunies en 1773. On y trouve des monnaies et médailles depuis l’antiquité, ainsi que des sceaux et médailles qui ont marqué l’histoire lyonnaise Comme le sceau de Charlier, révolutionnaire, élu à la convention, officier municipal. Son sceau au bas d’une page était souvent le signe d’une décapitation. En 1793 la ville de Lyon est assiégée pour enrayer la contre-révolution. De nombreux lyonnais y trouveront la mort. Les vainqueurs en tirent une médaille en y incrustant une balle prise du corps de ces rebelles. La ville va frapper sa propre monnaie. On peut y voir également des pièces beaucoup plus anciennes comme ce statuaire des Arvernes 52 av J.C. On peut y admirer également une série unique de 3 médailles de Louis XIV, Louis XV, Louis XVI. Quittons cet écrin doré et traversons le département des objets d’arts : Ce voyage va nous mener du VIème au XXème siècle, ou différentes techniques sont représentées : Ivoirerie, orfèvrerie, émaillerie, verrerie, menuiserie et ébénisterie. La céramique tient une part importante avec des objets qui rivalisent de beauté. Reprenons l’escalier d’honneur qui va nous emmener au deuxième étage dans le département de la peinture. Quel spectacle ! Dans ces immenses salles tout est fait pour le plaisir des visiteurs. On y trouve des œuvres de ……… POUSSIN. RUBENS SISLEY DEGAS MANET RENOIR PICASSO ……. Et beaucoup d’autres Tous mes remerciements au personnel du musée des Beaux-Arts et plus particulièrement à Mr Eric NOEL, pour leur aide ainsi qu’à Mr Jean François CHARLET www.mba-lyon.fr Le Musée des Beaux-Arts Lyon Le musée des Beaux-Arts. Passons le porche du Musée des Beaux-Arts pour déboucher sur le jardin où visiteurs et œuvres d’arts se côtoient. Vous pouvez vous reposer ou méditer sous le regard d’Auguste Rodin 1840-1917 et de sa sculpture (l’Ombre ou Adam), ou sous celui du joueur de flûte de (Jean Delorme 1831-1905), ou encore de Carpeaux au travail (Émile Antoine Bourdelle 1861-1929). Passons l’accueil et dirigeons-nous vers la chapelle. Admirons au passage la magnifique « ascension de Christ » (Pietro PERUGIN 1450-1523). Don du Pape Pie VII. Après Quelques marches nous voici à la chapelle où l’on trouve une impressionnante collection de sculptures. Beaucoup d’entre elles sont des œuvres d’artistes lyonnais comme (Joseph CHINARD 1756-1813, Jeanne BARDEY 1872-1954), et bien d’autres artistes comme Auguste RODIN (1840-1917), Jean Pierre CORTOT (1787-1843), Louis BERTOLA (1891-1973). Sortons de la chapelle et empruntons l’escalier d’honneur pour trouver le département des Antiquités. Ce département présente plus de trois millénaires d’histoire, de L’Égypte Ancienne au Bas Empire Romain. Son origine est intimement liée à la création du musée, dont l’une des intentions était de rappeler le prestigieux passé de la capitale des Gaules romaine. Grand amateur d’archéologie le premier conservateur, François ARTAUT (1767-1838), mène une politique d’acquisition, s’intéressant autant aux vestiges gallo-romains qu’à ceux de la terre des pharaons. Ses successeurs poursuivent ce travail pendant tout le XIXème siècle. Jean François CHAMPOLLION (1790-1832) vient à plusieurs reprises au musée des Beaux-Arts rendre visite à son ami François ARTAUT. A chacun de ses séjours lyonnais, l’égyptologue ne manque jamais d’aller examiner les collections égyptiennes du musée. Nous entrons en Égypte : la salle à la lumière tamisée est peuplée de sarcophage, vases canopes, scarabées, ouchebits et amulettes. Nous traversons le royaume des morts comme emportés par la barque céleste, jusqu’aux portes du temple, pour débarquer au milieu des Dieux, des sculptures et des bas-reliefs, ainsi que dans une exposition retraçant la vie des habitants du bord du Nil. Nos pas nous emmènent en Grèce : la Grèce antique. Elle est là qui nous accueille, une offrande à la main majestueuse et souriante : la Korê. La Korê, littéralement « jeune fille » en grec et avec son pendant masculin le Kouros, représentent le type même de la sculpture grecque archaïque. Sur l’acropole d’Athènes, au VIème siècle avant notre ère, ces statues de jeunes gens sont dédiées à la déesse Athéna. La Korê de Lyon est caractéristique de ce type de statues. Droite, majestueuse, la carrure puissante, la jeune fille serre l’offrande d’un oiseau contre son buste. La Korê de Lyon conserve encore bien des mystères que la recherche scientifique tente d’éclaircir aujourd’hui. La Grèce avec ses céramiques nous invite aux voyages En parcourant les salles qui nous mènent au médaillier, nous pouvons admirer l’art religieux avec ses peintures et sculptures de pierre, de bois, d’albâtre (comme ce St Jean Baptiste du XIVème siècle), de calcaire, de grès et de marbre. Le » jugement dernier « en bois de tilleul BIBERACH (Souabe) vers 1520 Tout un art religieux s’offre à vous. Une vaste salle est aussi réservée aux arts de l’Islam. LE MEDAILLIER Avec plus de 50 OOO monnaies, médailles et sceaux, le musée des Beaux-Arts représente la deuxième collection numismatique de France après celle du cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale de France à Paris. Les premières séries ont été réunies en 1773. On y trouve des monnaies et médailles depuis l’antiquité, ainsi que des sceaux et médailles qui ont marqué l’histoire lyonnaise Comme le sceau de Charlier, révolutionnaire, élu à la convention, officier municipal. Son sceau au bas d’une page était souvent le signe d’une décapitation. En 1793 la ville de Lyon est assiégée pour enrayer la contre-révolution. De nombreux lyonnais y trouveront la mort. Les vainqueurs en tirent une médaille en y incrustant une balle prise du corps de ces rebelles. La ville va frapper sa propre monnaie. On peut y voir également des pièces beaucoup plus anciennes comme ce statuaire des Arvernes 52 av J.C. On peut y admirer également une série unique de 3 médailles de Louis XIV, Louis XV, Louis XVI. Quittons cet écrin doré et traversons le département des objets d’arts : Ce voyage va nous mener du VIème au XXème siècle, ou différentes techniques sont représentées : Ivoirerie, orfèvrerie, émaillerie, verrerie, menuiserie et ébénisterie. La céramique tient une part importante avec des objets qui rivalisent de beauté. Reprenons l’escalier d’honneur qui va nous emmener au deuxième étage dans le département de la peinture. Quel spectacle ! Dans ces immenses salles tout est fait pour le plaisir des visiteurs. On y trouve des œuvres de ……… POUSSIN. RUBENS SISLEY DEGAS MANET RENOIR PICASSO ……. Et beaucoup d’autres Tous mes remerciements au personnel du musée des Beaux-Arts et plus particulièrement à Mr Eric NOEL, pour leur aide ainsi qu’à Mr Jean François CHARLET www.mba-lyon.fr P.FAURE